Historique de l’European Police et … de la F.E.M.E.S.

DE L’EUROPEAN POLICE …

C’est lors d’un championnat de France dans l’Ouest de ce qui s’appelait encore I.P.S.C., où nous officions en tant que Range Officer (Denis et Yves) que nous avons fait la rencontre de tireurs présents pour passer leurs diplômes de R.O.

Lors du repas que nous prenions ensemble dans une E.N.P. où nous avions réussi à nous faire héberger (la grande époque où il fallait se débrouiller), nous avons sympathisés, et nous en sommes venus à parler de notre passion : le tir.

Si nous avions connaissance de l’existence de « match police », nous n’y avions jamais pris part ni même assisté. Ces tireurs nous proposèrent alors de nous inviter à participer à leur challenge, dans le sud de la France, qu’ils organisaient depuis peu d’année.

Bien entendu, nous avons accepté avec empressement s’il est besoin de le préciser.

Ce fut une révélation pour nous qui pratiquions toutes les disciplines de tir.

Lors du retour de ce week-end de tir, au combien instructif, nous nous sommes interrogés sur la possibilité d’organiser ce type de challenge.

Nous possédions une structure, qui encore aujourd’hui fait des envieux, un encadrement qualifié, le savoir-faire des organisations importantes (voir la carte de visite du club).

Après discussion au sein de notre association, où il ne fut pas trop difficile de convaincre les adhérents, nous décidions de nous jeter à l’eau.

Il nous fallait trouver une appellation pour ce match, qu’elle soit claire, concise et précise ; Nous décidâmes en raison de notre position géographique et de notre ambition de s’ouvrir sur l’Europe (ne nous voilons pas la face) de l’appeler … EUROPEAN POLICE.

Que ce fût laborieu, que dire d’autres : 16 ateliers, 02 jours avec fin des tirs à 22h30, 220 inscrits, 05 nationalités. Nous avons été dépassé par l’engouement, il faut bien le reconnaître.

Cela nous a amené à une profonde réflexion sur l’organisation qui s’est ressenti dès la 2° édition, et qui ne s’est jamais démenti depuis, puisque nous sommes en perpétuelle recherche pour améliorer la qualité de l’acceuil, des situations, … La demande pour participer à l’E.P. qui ne cesse de croître (venant même de l’extérieur des frontières européennes) est là pour nous le confirmer.

L’EUROPEAN POLICE s’est un état d’esprit, une ambiance, et personne ne s’y trompe : ni nos soutiens, ni nos amis tireurs, ni nos détracteurs.

Il est vrai que nous sommes victimes de notre succès, de notre savoir-faire, et que nous sommes souvent la cible d’attaques, de remarques de personnes auxquelles nous ne pensions même pas. Et cela perdure.

C’est sans doute la rançon du succès, la jalousie de personne ne supportant pas que nous ayons fait l’objet d’articles dans des mensuels de diffussion nationale, de reportages dans la presse audiovisuelle, que nous soyons sollicités par des entités étatiques nationales et étrangères pour organiser des stages.

Que nous importe, nous continuerons à maintenir le cap tant que nous aurons le soutien de nos amis tireurs de T.E.S. français et étrangers mais porteurs d’un même uniforme, celui des forces de sécurité.

A LA CREATION DE LA F.E.M.e.S.

Le nombre croissant de challenge de tir en situation (les années d’opulences pour nous, tireurs) a permis aux organisateurs de se rencontrer, de débattre, de discuter de cette discipline de tir, car s’en est une.

Petit à petit, une idée a vu le jour, et a fait son chemin dans l’esprit de beaucoup. Celle de se fédérer.

Le véritable maître d’oeuvre de cette avancée a été Denis DEMARCY, qui s’est attelé à cette tâche qui s’apparentait à l’ascension du Mont Everest.

Faisant fi des obstacles et des réticences de certains, il proposa des statuts, des règlements intérieurs (comptable, formation, encadrement, délivrance du titre EUROCOP). N’en déplaise à certains, le tout avec deux axes centraux qui sont toujours d’actualités : seules des sections (terminologie F.E.M.E.S.) organisant des challenges de T.E.S. peuvent adhérer ; mais elles doivent également être dirigées par des membres des forces de l’ordre.

Et la Fédération Européenne de Mise En Situation fût portée sur les fonds baptismaux en l’an 2009

Cinq clubs, prenant chacun l’appellation de « section XXX » adhérent à cette fédération.

Jean-François C. se chargea avec l’aide de Yves D. de l’élaboration d’un fascicule technique servant de base à l’encadrement, à l’organisation, à la formation des cadres techniques, … ; fascicule toujours d’actualité.

Denis DEMARCY fût notre premier Président, et quel président. Non content d’avoir créé les statuts et règlements qui nous régissent toujours, il se chargea des formalités administratives (déclaration en Préfecture, à la C.N.I.L., …).

Toujours poussé par la volonté de faire connaître et reconnaître la F.E.M.E.S., et surmontant les nombreux écueuils (internes et externes), il créa le site internet (www;tirensituation.eu), il eu l’idée de créer une licence pour les tireurs de T.E.S. ; et point d’orgue de cette opiniatreté, il trouva et négocia afin que tous les challenges labellisées par la F.E.M.E.S. soient couverts par l’assurance souscrite par notre fédération.

D’autres projets étaient en cours, que malheureusement il ne pût mener à leurs termes.

LE LOGO DE LA F.E.M.E.S.

Une fédération, des statuts, un site internet, … tout cela c’est bien mais il faut un logo.

Denis, encore lui, se mit au travail et finalement il trouva l’idée, mais plus encore il la concrétisa ce qui donne aujourd’hui notre emblème.

il souhaitait un logo rond (plus simple pour les autocollants et les écussons)

pour le faire ressortir, il repris le cerclage en feuilles de lauriers du C.T.F.C.

il fallait bien sûr que soit inscrit de manière lisible FEDERATION EUROPEENNE DE MISE EN SITUATION

au centre, pour rappeler que nous sommes une fédération européenne, le continent Europe a été dessiné (il s’agit de la reprise du premier logo de l’European Police, pour ceux qui ne le savait pas)

il fallait ensuite que la vocation « tir » soit présente. Pour cela, suite à un article paru sur l’E.P. dans la presse nationale et dans lequel une photographie a retenu son attention ; Il contacta la photographe, le rédacteur en chef et le « modéle ». Il obtint de leur part l’autorisation d’utiliser cette photographie. Il la stylisa, la retoucha pour que l’image ne soit pas surchargée mais surtout pour que le modèle ne soit pas reconnaissable car il appartenait à un groupe d’élite. Ce qui donne cette posture de tir si particulière et reconnaissable entre toute.

Le logo de notre fédération était né.